Mon cerveau n’est pas une éponge !

Article : Mon cerveau n’est pas une éponge !
Crédit: P.Mbow (avec son accord)
11 septembre 2024

Mon cerveau n’est pas une éponge !

Dès l’instant où l’on exprime sur les réseaux sociaux, on devient une cible potentielle pour les dictateurs de la Toile. Aujourd’hui, j’ai envie de leur dire que mon cerveau n’est pas une éponge et que ma liberté n’est pas négociable.

Lorsque je vogue à la surface des eaux troubles du Net, j’absorbe un peu de tout. Du bon ou du mauvais, digeste ou indigeste, selon les vents, les marées et les courants. Depuis ma première immersion dans les réseaux sociaux, il y a quatre ans, j’ai fait de belles rencontres, et de malheureuses découvertes. Les premières m’inspirent, les secondes me désolent. Dans les deux cas, elles sont sources de motivation, voire d’inspiration, et me confortent dans mon souhait de défendre, avec sincérité, courtoisie et bienveillance, ce que j’appelle mon indépendance car mon cerveau n’est pas une éponge. 

Les prosélytes misogynes et autoritaires ne doivent pas prendre le pouvoir

Que la science nous dise que ce précieux organe, dont nous sommes pourvus, serait né d’une éponge de mer, est une chose, vouloir malmener le mien, au point de me faire dire ce qu’exigent des prosélytes, en tout genre, souvent autoritaires et parfois misogynes, en est une autre. Pour moi, l’indépendance, c’est la fin de l’enfermement et le début de l’épanouissement. Quand je choisis de garder le silence, face à certains faits ou situations, c’est rarement par indifférence. En réalité, même s’il m’arrive de faire exception, je tiens à rester parmi celles et ceux qui croient encore qu’il est souhaitable de prendre le temps d’apprendre et de comprendre. Surfer sur la vague ou nager à contre-courant, histoire de ne pas passer à côté d’une actualité, qu’elle soit vraie ou fausse, ce n’est pas mon truc. 

La retenue pour calmer les esprits échauffés ?

Dans notre monde, où tout va très vite, où l’on s’enflamme pour des choses importantes autant que pour des broutilles, la retenue est rarement une précaution superflue. Cela est encore plus vrai quand on est en quête d’harmonie. De mon point de vue, la première étape qui permettrait de fonder des sociétés plus apaisées est franchie dès l’instant où l’on choisit ses causes et sa manière de communiquer. Parce qu’il y a en moi quelques gouttes d’idéalisme, je veux croire que la bienveillance et le dialogue ont le pouvoir de calmer les esprits les plus échauffés, de même que les plus hostiles aux positions et opinions qui ne sont pas les leurs. Finalement, je suis une indépendantiste qui n’a pas une éponge à la place du cerveau. Du moins, je l’espère !

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